C'est à cela qu'il voulait conduire la population: détourner l'attention des militants et de la communauté internationale sur les enjeux des massacres de Beni.
On peut dire que jusque-là, l'homme de les coulisses vient de faire gagner quelques points à son équipe qui lui doit absolument une bouteille.

Nicaise Kibel'Bel Oka a toujours exploité deux pistes sensibles pour masquer les criminels de Beni. Tout d'abord, il investit dans l'enracinement de la thèse djihadiste pour que les criminels actifs et connus opèrent librement, ensuite il monte la population contre Esco-Kivu. Jamais ce journaliste n'a parlé du cacao fourni par les militaires et la société de Mr Omar Kavota avec qui ils sont au service du business des officiers militaires au cœur des massacres de Beni.

En réussissant à dresser la population contre Esco-Kivu qui a vulgarisé cette culture de cacao pour relever l'économie des agriculteurs de la région, le camp des militaires-commerçants gagne un double combat : un peu de temps pour s'organiser et opérer librement pendant que la population se préoccupe de cette société, puis une sorte de monopole de livraison du cacao, à l'absence du géant du cacao, qui est Esco-Kivu.

Pourtant le problème de cette société réside dans le conflit d'intérêt entre l'ONAPAC et l'OCC, autour du marché du laboratoire des produits cacaoyers. Le concours de circonstances pousse les deux frustrés (ONAPAC et Officiers militaires employeurs de Nicaise) à s'unir pour soulever la population contre un adversaire financier commun.

Si la population de Beni ne fait pas attention, bientôt elle va se soulever contre elle-même, par le génie manipulateur de ce journaliste bien rusé comme le serpent d'Adam et Eve.

^{Ouvrez bien l'œil !}